Seul autour du monde, une histoire du Vendée Globe

Par l'équipe Dargaud

Seul autour du monde, une histoire du Vendée Globe

Le 19 octobre prochain paraîtra la bande dessinée Seul autour du monde, une histoire du Vendée Globe, d'Alexandre Chenet et Renaud Garreta. Un peu moins d'un mois avant le départ aux Sables d'Olonne de la course mythique, les passionnés de voile pourront se plonger dans cette grande aventure en solitaire !



Dans l'album, vous pourrez lire des "bonus" : interviews, lexique, témoignages ! Malheureusement, par manque de place, certains contenus ont dû être coupés voire supprimés. Nous vous proposons ici de découvrir ces inédits, illustrés des dessins originaux signés Renaud Garreta, issus de l'album.



A relire l'album en mains !

 

Voici un texte qui aurait pu être une introduction à la bande dessinée, écrite par Alexandre Chenet, mais qui ne se trouvera pas dans l'album, le voici dans son intégralité :

22 avril 1969, Robert Knox-Johnston entre dans le port de Flamouth (Angleterre), après 313 jours de mer. Plus de quatre siècles après le premier tour du monde de l'expédition de Magellan, la circumnavigation planétaire est enfin réalisée dans sa plus simple expression : sans escale, en solitaire et à la voile. Et c'est déjà dans le cadre d'une compétition, le Golden Globe Challenge, que l'exploit historique est accompli. Une compétition au règlement très éloigné des normes sportives tant la tâche semble irréaliste. Pas de départ collectif, pas de ligne à franchir chacun choisissant son point de référence, pas non plus de date à laquelle appareiller si ce n'est “entre le 1er juin et le 31 octobre 1968”, les navigateurs sont priés de donner des nouvelles quand ils le peuvent, notamment en envoyant au lance-pierres des missives sur le pont des cargos rencontrés (!), et en avant, larguez les amarres, que les vents soient avec vous.

Neuf marins décideront de relever le défi, un seul le réussira !, Robert Knox-Johnston donc, et Bernard Moitessier y gagnera une stature définitive de légende… mais cela est une autre histoire.La première circumnavigation dans sa plus pure expression est donc bouclée en 1969 mais ce n'est que 20 ans plus tard qu'une compétition véritable, selon nos normes actuelles, est organisée.Le 26 novembre 1989, ils sont 13 sur la ligne de départ devant les Sables-d'Olonne. Pour tous, l'enjeu premier est de “finir” et seuls deux ou trois d'entre eux osent ajouter “premier”. Six abandonneront, victime de casse… ou d'épuisement. C'est Titouan Lamazou qui franchira en tête, 109 jours plus tard, la ligne d'arrivée, identique à celle de départ, aux Sables-d'Olonnes. Accueilli en héros, le public ne s'y trompe pas en accueillant de même Loïck Peyron, deuxième, Jean-Luc Van den Heede, troisième, et jusqu'à Jean-François Coste, fier dernier en 163 jours de navigation, acclamé tout autant par la foule.

Au fil des éditions, tous les 4 ans aujourd'hui, l'engouement du public pour la dimension d'aventure et de défi que représente le Vendée Globe n'a fait que croître. Mais du côté des skippers, des concurrents devrons nous dire, la dimension sportive est allé crescendo. La recherche et le développement des bateaux a fait un bon considérable en 20 ans, dopé par l'épreuve, les navigateurs se préparent, s'entraînent sans relâche en vu de l'échéance. On assiste à présent à un sprint de bout en bout, sans relâche, pendant moins de 3 mois pour les meilleurs. Mais la dimension absolue de l'épreuve, une planète, trois océans, la solitude des mers du Sud, la fureur des vents hurlants et rugissants, s'additionnent – au lieu d'annuler –, au challenge de la compétition pour sans cesse renforcer la dimension aventurière du Vendée Globe. Il n'y a que la compétition qui justifie en effet le confort toujours plus spartiate des bateaux, gage de gain de poids, le rythme infernal, les vitesses affolantes qui usent machine et marin et les trajectoires qui flirtent avec le danger météorologique.

Depuis 1989, une moyenne de 20 skippers sur la ligne de départ et deux tiers seulement qui franchissent la ligne d'arrivée. Entre les deux, incidents matériels, accidents humains, abandons forcés ou décidés, concurrents hors-course et, à trois reprises, disparitions. Mais ce qui fait la légende du Vendée Globe est sans nul doute ailleurs. Dans le fait de matérialiser la rotondité de la Terre, de saluer les mythiques “trois caps” – cap de Bonne-Espérance, Afrique du Sud, cap Leeuwin, Australie, et Cap Horn, Chili –, de partager des territoires où l'Homme ne vit pas, ne fait que passer, la preuve que notre Terre ne nous appartient pas. Tempêtes, icebergs, plénitude et solidarité humaine.

 

Vous pourrez également lire les interviews d'un participant du Vendée Globe, d'un "boat captain" et du directeur de la course 2012 ! Vous trouverez ici, sur le blog, les questions/réponses qui ont dû être coupées dans l'album.



Extrait de l'interview d'Arnaud Boissières

Arnaud Boissières était sur la ligne de départ du Vendée Globe en 2008… et sur la ligne d'arrivée, 105 jours plus tard. Il est également de l'édition 2012 et s'est déjà annoncé au départ en 2016 !



Après l'aventure 2008, tu as décidé de récidiver en 2012, pourquoi ?



(...) La première fois que j'y suis allé, à l'édition 2008-2009, je n'ai pas tout bien vu. Alors il n'y a plus qu'à y retourner. Et cette fois, j'annonce tout de suite que je me vois repartir en 2016-17. Après, on verra !

Plusieurs des récidivistes n'ont pas bouclé le Vendée Globe. Penses-tu toutefois qu'il soit aujourd'hui plus “accepté”, “permis”, d'abandonner pour différentes raisons et de recommencer à l'édition suivante ?



La casse et l'abandon pour des raisons techniques, c'est dur. J'ai eu la chance de passer au travers la dernière fois mais on a constamment cette pression. C'est pour cela que l'équipe qui prépare le bateau, souvent dans l'ombre, est ultra importante. Il n'y a pas de règles mais la motivation, dans ce genre d'épreuve, est déterminante… Enfin, je crois!



La voile, l'Imoca, ton bateau Akena, c'est ton métier ? Tu arrives à faire la différence entre ton métier et ta passion ?



Avant tout, c'est ma passion. Pour mon loisir… je vais naviguer sur le bateau des copains, en crosière ou en régate !



Pendant le Vendée Globe, qui est le plus proche de toi émotionnellement, Guillaume, ta compagne, quelqu'un d'autre ?



Je reçois des mails d'amis proches et de la famille. Cela m'aide à garder un mini lien avec la vie terrestre. Par rapport à l'équipe technique et Guillaume, on part du principe que c'est moi qui leur envoie des infos et qu'ils me répondent chacun en fonction de leur spécialisation.

Pour te donner un exemple, j'ai un ami, Lulu, qui a une vision de l'information très personnelle avec beaucoup d'humour et de dérision. Il interprète le monde à sa sauce, proche d'une émission comme les Guignols de l'info. J'aime vraiment, alors il m'envoie régulièrement des mails, le journal d'information destiné à un gars qui navigue sur les océans du monde, loin de tout. Du coup des fois, je suis mort de rire, hilare, tout seul dans mon bateau.



Quel est le futur du Vendée Globe selon toi ?



Je suis le Vendée Globe depuis sa première édition en 1989. Les bateaux ont énormément évolué, les skippers aussi, les équipes se sont professionnalisées. (...) Nos moyens pour communiquer depuis le bord sont de plus en plus performants et faciles à utiliser. (...)



Extrait de l'interview de Guillaume Le Fur

Guillaume Le Fur est “boat captain”. Il a notamment travaillé avec Raphaël Dinelli pour le Vendée Globe 2004 et s'est, depuis, engagé auprès d'Arnaud Boissières. Il était à ses côté pour l'édition 2008 et lui reste fidèle pour l'édition 2012.



Le Vendée Globe, c'est aussi ta course ?Le Vendée Globe, c'est notre course, à toute l'équipe. Le chef, le solitaire, c'est Arnaud mais on est tous concerné par la course. Le Vendée Globe est ma course même si la relation humaine reste plus importante que tout. Professionnellement, je choisis un skipper avec qui travailler avant de choisir un objectif de course.

Pendant la course, comment ça se passe ?

Je vais essayer de déconnecter une semaine, être en vacances tout en restant prêt à réagir. (...)

Et en cas d’accident ?

(...) Si Arnaud se déclare en perdition, c'est Denis (le directeur de la course) qui va gérer les secours. Sinon c'est moi qui vais organiser tout ce qu'on peut imaginer, bateau allant à son secours, équipe au port d'arrivée, soutien logistique, gestion des problèmes financiers avec le sponsor.



Quel est le futur du Vendée Globe ?

Cette édition 2012-2013 sera la troisième que je fais. Les bateaux ont évolué depuis la première édition en 1989 et évoluent toujours. Les skippers sont meilleurs, mieux préparés, tout a évolué vers le haut, argent et médias y compris. Maintenant les bateaux sont des machines de guerre, avant c'était un peu à la bonne franquette.

(...)

Ca fait 20 ans que ça dure et ce n'est pas prêt de s'arrêter. Ca ne peut plus s'arrêter. C'est comme Noël le 25 décembre, c'est devenu génétique, tous les 4 ans tu as le Vendée.



Extrait de l'interview de Denis Horeau

Denis Horeau est le directeur de course du Vendée Globe 2012. Il a occupé ce poste lors de la première édition en 1989, puis en 2004 et 2008. Il a également été directeur de course de la Barcelona World Race, de neuf Solitaire du Figaro, de la New York San Francisco par le Cap Horn et de The Race.



Comment devient-on directeur de course ?



(...) J'ai beaucoup navigué en tant que skipper ou équipier sur des trimarans. (...) J'étais l'équipier de Philippe Jeantot (créateur du Vendée Globe) puis son directeur technique. C'est lui qui m’a proposé ce poste en 1989. La fonction existait déjà, mais c'était encore à la marge, il a fallu inventer le modèle de ce métier au fur et à mesure.

Avant la course, qu’y a-t-il à faire ?



(...) Nous installons les PC course aux Sables-d'Olonnes et à Paris à la tour Montparnasse, avec tous les matériels de communication que cela implique. Nous mettons en place les partenariats techniques. Nous suivons les dossiers d'inscription, aidons les candidats dans ces démarches, validons plusieurs aspects obligatoires tel que les stages sécurités ou médicaux, les certifications, etc. (...)



Et enfin, vous trouverez à la fin de la bande dessinée, un lexique de termes de voile.

 



 





Alizés : Vents proches du Pot au noir, réguliers, pas très forts, mais qui font bien plaisir lorsqu’on est dans la pétole depuis un moment.



Anémomètre : Instrument mesurant la vitesse du vent. Peut être corrélé au trouillomètre (voir plus loin).



Anticyclone : Système météo de hautes pressions se traduisant généralement par des vents calmes (pétole et petits airs), du soleil et de la chaleur (barbecues). Il existe des anticyclones récurrents situés à différents points du globe et évoluant peu d'une année à l'autre, notamment celui de l'Atlantique Sud et celui des Açores.



Appareiller : Quitter le port, larguer les amarres, prendre la mer, en avant, haut les cœurs !



Ballasts : Réservoirs d’eau de mer lestant le bateau à différents endroits. Ils permettent de corriger la gîte, bâbord tribord, ou l’assiette, proue poupe.



Balise de détresse : Instrument émettant un signal, capté par satellite, et répercuté à des postes de secours, le CERN à Toulouse pour la France. Une balise peut émettre différents signaux correspondant à différentes situations de danger.



Bout : Les marins n'aiment pas utiliser les mots de monsieur ou madame tout le monde, souvent pour des raisons superstitions d'ailleurs. Un bout – se prononce [but] – désigne tout type de cordage, de ficelle, de corde, voire, pourquoi pas, de lacet.



Bout-dehors : Excroissance surplombant l’eau. Elle permet notamment d’augmenter la capacité de voilure. Gros plans page 12, cases 4, 5 et 6.



Chandeliers : Rien à voir avec le petit dîner, en compagnie de votre partenaire plus ou moins légitime, que vous vous êtes offert avant de prendre la mer. Il s’agit des supports verticaux soutenant les filières tout autour du bateau et qui vous permettent de rester à bord quand le petit dîner, lui, passe par-dessus.



Coubertiniste : Michel Desjoyaux, double vainqueur du Vendée Globe (2000 et 2008) : « Je m’étais amusé à séparer la flotte en trois groupes. Les “coubertinistes”, ceux qui ne briguent aucune place d’honneur et veulent juste finir ce tour du monde. Ce qui est tout à leur honneur. Les “outsiders” pour qui la ferveur médiatique, et un peu le pedigree, n’accusent pas assez de faits d’armes. Il sont ravis d’être au départ et, si possible, à l’arrivée, voire plus si affinités. Et puis les favoris, les gros bras, récidivistes, jeunes ou vieux loups bardés de diplômes et autres médailles, pas toutes en chocolat, loin de là. » Monsieur le Baron, si vous nous lisez, où sont les chocolats ?, nous y avons le droit !



CROSS Gris-Nez et MRCC : La définition de cet acronyme parle pour lui-même : centres régionaux opérationnels de surveillance et de sauvetage. Le CROSS Gris-Nez est celui qui correspond, pour la France, avec les centres étrangers de recherches et de sauvetage. L’ensemble international de ces centres est le MRCC.



Empannage : Changement de bord en passant par le vent arrière. Souvent jugé plus périlleux que le virement de bord.



Fuite (être en) : Idée consistant, lorsque tout va mal, à ne pas chagriner les éléments, à aller dans la direction qu’ils nous indiquent, trouver une vitesse qui leur corresponde et se faire ainsi oublier par la tempête. Auparavant, la position pour faire le dos rond était la mise à la cape, cela consistait à se mette face au vent et tout affaler. Entre montrer le nez et montrer les fesses, la voile a choisi.



Génois : Voile d’avant sortie par vent calme. Lorsque que l’on sort le génois, on peut généralement aussi sortir l’apéritif.



Grand-voile (G-V) : C’est la voile principale. Aujourd’hui tout le monde dit G-V, mais si nous l’avions employé, nous aurions certainement jugé ce lexique inutile.



Gréement : C’est l’ensemble de ce qui permet à un bateau d’avancer avec le vent, mât, bouts, voiles, etc. Il paraîtrait que ce mot dériverait du Norrois, langue ancestrale islandaise ou plus largement scandinave. Mais nous nous avouons non-spécialistes de la chose. Le gréement est dit de fortune s’il est réalisé avec des bouts de bouts (voir définition), dans le cas d’un démâtage par exemple.



Hook : Pièce toute bête située en haut de mât, permettant de maintenir la G-V en l’air. La traduction littérale est accrocher, agrafer, mais aussi… faire le trottoir. By jove !



IMOCA : Organisation s’occupant du circuit des 60 pieds monocoques et affilée à la fédération internationale de voile. Le Vendée Globe s'inscrit dans ce circuit de compétition.



Lof (partir au) : C’est le fait de se rapprocher du lit du vent, si vous le faites trop, vous risquez de vous retrouver vent debout, c’est-à-dire de face. Comme quoi, se mettre au lit c’est souvent bien, mais y rester debout, c’est souvent moins bien.



Mille : Le mille – ou mille marin ou mille nautique – est une unité de longueur correspondant à 1852,30 mètres. En mer, c’est par cette unité que sont exprimées toutes les distances. À ne pas confondre avec le mile anglo-saxon.



Monocoque : Bateau à une coque. Ce ne sont donc ni des catamarans, ni des trimarans.



Noeud : Le noeud est une unité de vitesse correspondant à 1 mille à l’heure. Pour se faire une idée rapide, en kilomètres par heure, des vitesses exprimées en noeuds, on peut multiplier par deux et “enlever un peu”. Une vitesse de 30 noeuds correspond à environ 55 km/h, 10 noeuds à 18 km/h.



PC course : Cela n'a rien à voir avec un quelconque “personnal computer”, mais bien avec “poste de commandement”. À ce propos, nous vous proposons de lire l'interview de Denis Horeau.



Pétole : Pas de vent. Pas même un pet.



Portant (vent) : On navigue au portant lorsque le vent vient de l’arrière. Généralement, cette allure est associée à de grandes vitesses, mais elle est instable à tenir et nécessite beaucoup de concentration de la part du skipper.



Pot au noir : Aussi nommé zone de convergence intertropicale. C’est une bande géographique se situant aux alentours de l’Équateur. Elle se caractérise par une importante pétole. Au cours de l'année, elle est plus ou moins large du Nord au Sud, et plus ou moins active. C'est un peu la bête noire de tout navigateur ayant à passer d'un hémisphère à un autre.



Quille : Tige immergée prolongée d’un bulbe, lestant le bateau, permettant de maintenir l’embarcation dans le bon sens. Avec une quille pivotante, on peut incliner celle-ci de façon à maintenir plus longtemps une faible gîte, c'est-à-dire une meilleure prise au vent, c'est-à-dire une vitesse plus grande.



Ris : Système permettant de diminuer la surface de la grand-voile. Généralement, plus le vent se lève, plus on prend des ris.



Safran : C’est la partie sous l’eau du gouvernail. Le gouvernail étant le dispositif qui permet de diriger le bateau. Si vous perdez votre safran, il vous reste toujours la possibilité de gouverner avec une godille, sorte de longue rame pour laquelle nous avouons ici une pointe de nostalgie, ou avec les voiles, mais là… sur un Imoca… bonne chance.



Spi : Voile d’avant très grande, très ronde, et qui rime généralement avec grande vitesse.



Standard C : Sorte de téléphone-ordinateur satellite (pour simplifier).



Téléphone satellite : Téléphone captant un peu plus que nos portables. Ce qui, reconnaissons-le, est bien pratique lorsque l'on fait un tour du monde loin de toute antenne relais. Mais attention !, tous les téléphones satellite ne captent pas partout autour du monde, cela dépend du réseau que vous avez choisi. Nous ne saurions donc trop vous conseiller de lire la notice avant de partir à l'aventure.



Tourmentin : Petite voile d’avant. Lorsqu’elle est de sortie, c’est qu’il fait mauvais être dehors. Tous aux abris !



Trouillomètre : Instrument sophistiqué qui permet de jauger la peur de celui qui l’utilise.



Vacations radio : Temps obligatoire, dédié à discuter à la radio, par exemple avec le PC course lors du Vendée Globe. Agréable moment pour les uns ou les unes, véritable calvaire pour d'autres. Denis Horeau nous en touche dans son interview.



Vérin de quille : Avec une quille pivotante, le vérin permet de manoeuvrer les quelque trois tonnes qu’elle pèse.



Virer : Même but que l’empannage mais en passant face au vent cette fois-ci.



Vit-de-mulet : Pièce reliant la bôme au mât. Sa forme lui a donné son nom, à vous de vous en faire une idée.



Winchs : Instrument décuplant la force humaine et permettant ainsi pas mal de manoeuvres à bord. Durant le Vendée Globe, seuls les winchs manuels sont autorisés.



Rendez-vous en librairie le 19 octobre pour la sortie de Seul autour du monde ! Et le 10 novembre pour le départ de la course du Vendée Globe !

 

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