Eddy Mitchell raconte sa jeunesse en bande dessinée

L’autobiographie fictionnelle et illustrée d’Eddy Mitchell, un épisode de son adolescence au cœur du mythique quartier de Belleville !

Par l'équipe Dargaud

Eddy Mitchell

P’tit Claude a 14 ans. Trop grand pour être un enfant, trop jeune pour être un adulte. Pendant les vacances scolaires, il traîne dans les rues du Paris populaire des années 1950, entre Belleville et la place des Fêtes.

Il zone du côté des « fortifs », ces terrains vagues occupés par les marginaux de la société. Il fantasme en regardant les photos d’acteurs aux devantures des cinémas.

Mais surtout, il s’ennuie… un jour, un certain Pépé lui propose de participer à son prochain coup. Aucun risque, lui dit-il, et un bon paquet de fric à la clé. De quoi faire réfléchir P’tit Claude.

Avec cet argent, il pourrait s’offrir un électrophone et un costard, comme les grands. Et peut-être même une moto, pour enfin séduire les filles…

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Avant, Eddy s'appelait Claude Moine

Toute ressemblance entre l’auteur de ce récit, un certain Eddy Mitchell, et le personnage de P’tit Claude, n’a rien d’une coïncidence. Avant de devenir chanteur à succès au sein des Chaussettes noires, le tout premier groupe français de rock’n’roll, puis en solo, Eddy s’appelait Claude Moine.

Tout comme le héros de son histoire, il a arpenté en tous sens les quartiers ouvriers de Paris, sur les hauteurs de Belleville, quand il n’était encore qu’un adolescent parmi d’autres.

Il a d’ailleurs bien connu le Pépé dont il est question dans le roman, même si la fiction a parfois pris quelques libertés avec la réalité. Voilà plus de vingt ans, « Monsieur Eddy » a eu envie de coucher sa jeunesse sur le papier, sous la forme de ce roman mêlant l’autobiographie et l’imagination.

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Des lilas à Belleville

Il lui aura fallu attendre quelques années avant que sa jeunesse de « Titi » parisien ne voie le jour dans un livre, illustré par une vingtaine de superbes dessins à l’aquarelle de Ralph Meyer. En 2017 et 2018, celui-ci avait dessiné les pochettes des deux volumes d’un disque d’Eddy Mitchell, La Même Tribu.

La Même Tribu d'Eddy Mitchell, illustré par Ralph Meyer

Passionné de cinéma américain et lecteur assidu des grands classiques de la bande dessinée, le plus crooner de nos chanteurs est aussi un grand amateur d’Undertaker, la série western écrite par Xavier Dorison et dessinée par Ralph Meyer.

À la suite de cette collaboration, les deux hommes avaient envie de travailler de nouveau ensemble, et c’est ainsi qu’a germé l’idée – soufflée par la fille de Ralph – d’illustrer le texte d’Eddy Mitchell. Le temps d’un livre, le dessinateur d’Undertaker délaisse donc les plaines du Far West pour explorer celles du 20e arrondissement parisien, qui ne sont pas forcément moins exotiques ni moins dangereuses…

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Interview de Ralph Meyer :

Quelle technique avez-vous employée ?

J’ai utilisé l’aquarelle avec quelques rehauts de gouache.

Ralph Meyer

C’est une technique très agréable, mais qui n’est pas toujours facile à maîtriser dans le cadre d’une bande dessinée.

Qu'est-ce qui vous a plu dans le récit d'Eddy Mitchell ?

Sa description d’un quartier populaire de Paris dans les années 1950. Elle m’a d’autant plus séduit que je suis un enfant du 20e arrondissement, où j’ai vécu jusqu’à l’âge de 20 ans. C’était aussi l’occasion de consacrer un livre à Paris, une idée qui me trottait en tête depuis un moment.

Pourquoi avoir choisi d'illustrer son texte, plutôt que de l'adapter en bande dessinée ?

Au départ, Eddy était partisan d’une déclinaison en bande dessinée, mais je n’aurais pas

eu le temps de m’y atteler. L’option du texte illustré me paraissait de toute façon plus pertinente, car elle permet de conserver le phrasé d’Eddy et son écriture, que j’aime beaucoup.

Ralph Meyer

Avez-vous reconnu la ville de votre enfance ?

Paris a énormément changé entre ces deux périodes ! La station de métro porte des Lilas n’a pas bougé, et je me souviens du cinéma des Lilas dont parle Eddy. Je l’ai connu juste avant qu’il ne devienne un supermarché… J’ai aussi retrouvé la rue de Belleville, j’y allais souvent car j’avais un copain qui vivait là quand nous étions ados.

Comment avez-vous travaillé tous les deux ?

Eddy m’a laissé carte blanche. J’ai sélectionné les scènes que j’avais envie d’illustrer, puis j’ai réalisé des esquisses assez poussées que je lui ai soumises. cette collaboration a été un vrai plaisir !

Merci à Ralph Meyer et Eddy Mitchell d'avoir partagé leur expérience de travail avec nous.

Plongez dans la jeunesse d'Eddy Mitchell avec Des Lilas à Belleville illustré par Ralph Meyer :

 

Bonne lecture !

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