XIII Trilogy, la jeunesse tumultueuse de Jones !
La jeunesse tumultueuse de Jones, personnage iconique de la série culte XIII.
Table des matières
Entre la jeunesse de Jones, retracée dans Little Jones, et ses faits d’armes racontés suite à sa rencontre avec XIII, Yann et Olivier TaDuc s’attaquent aux zones d’ombre de la vie mouvementée de cette attachante et charismatique héroïne !
Back to topLa vie de Jones dévoilée
Sur la base aéronavale de Patuxent, sur la côte Est des États-Unis, le sous-lieutenant Jones montre l’étendue de ses qualités de pilote à ses instructeurs.
À 4 500 kilomètres de là, son frère Marcus dévoile, lui, ses compétences dans le domaine électronique en s’évadant de la prison californienne où il purgeait depuis dix ans sa peine. Ses compagnons d’évasion sont deux membres des Red Power Warriors, un groupe d’activistes amérindiens bien connu du FBI.
Alors que le frère se laisse entraîner dans l’action violente et illégale des Warriors en s’emparant de l’îlot abandonné d’Alcatraz, la sœur suit un rude apprentissage au sein de l’US Navy.
Mais l’arrivée d'un nouvel instructeur de pilotage, vétéran de guerre en Asie, revêche mais encore fringant, va bousculer la routine des cours et bouleverser sentimentalement Jones…
Back to topXIII Trilogy - Jones
Après la série de one shots XIII Mystery, dont chaque album explorait le parcours d’un personnage de la série mère, voici XIII Trilogy, qui continue d’éclairer les zones d’ombre des héros de XIII, mais cette fois sur trois volumes.
Pour le premier triptyque, Yann et Olivier TaDuc s’emparent du passé du major Jones, actrice majeure des aventures du célèbre amnésique. Une évidence pour le scénariste qui avait déjà signé l’histoire de XIII Mystery : Little Jones, évocation de l'enfance de l’héroïne dans le ghetto de Chicago.
Avec XIII Trilogy : Jones, on la retrouve jeune pilote de chasse en phase d’apprentissage. Croisera-t-elle la route de son frère Marcus, prisonnier en cavale, compagnon de route de militants radicaux inspirés par les Black Panthers ?
Situé en 1970, le récit s’appuie sur des faits réels, l’occupation de l’île d’Alcatraz par l’American Indian Mouvement, un épisode qui dura 19 mois, de manière pacifique. Sa transposition en fiction l’est beaucoup moins, afin de pouvoir faire intervenir Jones et les SPADS de Ben Carrington.
Dans Rouge Alcatraz, le 2ème volet de la trilogie, on plonge dans la délicate opération de libération de l’île d'Alcatraz par les forces spéciales des SPADS, sous la pression de la mairie de San Francisco, terrifiée par la perspective d’un bain de sang. Jones, que le général Ben Carrington est venue chercher à Patuxent, participera au coup de force.
Et enfin, avec La Danse du soleil, Yann et Olivier TaDuc achèvent leur trilogie consacrée aux premiers pas
du sous-lieutenant Jones. L'assaut de la police de San Francisco repoussé, Jones, infiltrée clandestinement sur l’île, va devoir débloquer la situation. D'autant que le commando des Red Power Warriors, activistes amérindiens, a fait prisonnier le Général Carrington ! Une contrainte de poids toutefois : son frère ainé est présent à Alcatraz dans les rangs des Warriors.
Avec ces trois albums, Yann et Olivier TaDuc démêlent les fils de cette relation familiale, sur fond de tensions sociales dans les États-Unis du début des années 1970.
3 questions à Yann
Pour la trilogie Jones, pourquoi être parti de ce fait divers réel de l’occupation d’Alcatraz par un groupe d’activistes amérindiens ?
Yann : XIII est une sorte de monde parallèle au nôtre, avec entre autres des présidents des États-Unis qui n’ont jamais existé. Toutefois, il faut rester en gros dans l’époque de la guerre du Vietnam, même si on l’appelle la guerre d’Asie. J’ai donc passé en revue tous les événements de cette période. À partir d’un récit court de Van Hamme, j’avais fait la jeunesse de Jones, où son frère Marcus s’était engagé dans les Black Panthers. Je suis parti assez vite sur le mouvement
des droits civiques. L’image des deux sprinters américains
qui lèvent leur poing ganté sur le podium aux JO de Mexico en 1968 m’avait marqué adolescent. J’ai fait un pas de côté en évoquant les Amérindiens – floués par les dizaines de traités non respectés – et l’AIM (American Indian Movement), rebaptisé ici Red Power Warriors.
Il y a pas mal de morts dans ce 3e tome et notamment plusieurs personnages très attachants. Vous n’avez aucun scrupule à attrister vos lecteurs ?
En 40 ans, j’ai tué quand même beaucoup de monde. Je suis un serial killer. Une fois, j’ai eu un cauchemar avec un personnage qui m’est apparu dans mon sommeil. Je l’avais tué un peu gratuitement pour faire un effet. La nuit, il est venu. J’ai sué comme un malade. Je me suis réveillé en tremblant un peu. Il faudrait que je demande à certains collègues si ça leur est arrivé.
Dans La Danse du soleil, il y a aussi quelques scènes plus tendres.
Oui, j’ai tenu à mettre de la poésie. On voit dans les flashbacks sur l’enfance de Marcus et de sa sœur, des moments qui n’apportent pas grand-chose à l’intrigue, mais montrent leur complicité. Pour Jones, Marcus est plus qu’un frère, c’est son père et sa mère. Elle doit le sauver. Ça m’a pris aux tripes. C’est mon côté féminin. Il y avait ça dans la petite histoire de Van Hamme, cette poésie entre le frère et la sœur. Il faut que Marcus soit en arrière-plan. C’est une part de la personnalité de Jones, son côté masculin. Et inversement, Jones est le côté féminin de Marcus. Il vit ses émotions.
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En librairie
Retrouvez cette trilogie consacrée à un personnage majeur de XIII : Jones, première femme noire à devenir si gradée dans l’armée américaine, dans une période tendue de revendications pour les Droits civiques et de guerre du Vietnam :
Bonne lecture
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