Vivre ou mourir : l'interprétation intime de Roman Muradov

Après Aujourd’hui, Demain, Hier et Les Aventures de Munich dans Marcel Duchamp, Muradov livre son récit le plus classique et universel à ce jour.

Par l'équipe Dargaud

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Un jour, une jeune femme se suicide. La vie, ce n’est pas toujours simple. Contrairement à ce que l’on peut croire, la mort non plus. À son arrivée au purgatoire, on lui explique qu’elle va devoir retourner sur Terre pour continuer à vivre. Elle n’est pas très emballée à cette idée, mais on lui fait comprendre gentiment que « c’est un peu obligatoire ».

De retour à la maison, elle constate que les choses n’ont pas changé autour d’elle. Sa solitude quotidienne est toujours la même. À un détail près : désormais, elle verra tous les fantômes des gens morts, et elle devra vivre avec son propre fantôme à ses côtés. 

Ce qui n’est pas une situation si désagréable qu’on pourrait le penser a priori…

Extrait de Tous les vivants de Roman Muradov

Après Aujourd’hui, demain, hier et Les Aventures de Munich dans Marcel Duchamp, Roman Muradov revient avec un récit au long cours plus classique dans la forme – quoique le mot « classique » ne soit pas forcément celui qui définit le mieux son travail et sa vision du monde…

Une fable étrange et poétique, graphiquement singulière.

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Son trait subtil, ses touches de couleur tout en douceur et la composition de ses planches font de Tous  les vivants une œuvre à part, qui aborde avec beaucoup de sensibilité et de justesse les thèmes de la solitude et du mal de vivre.

Une émouvante légèreté au service d'une intrigue qui interroge le désir de vivre. Magnifique.

LiRE, Magazine littéraire

Il y a de la mélancolie dans cette histoire, inspirée par la mort hélas bien réelle d’un ami très proche, mais une mélancolie joyeuse et contagieuse qui nous fait nous sentir mieux, à la manière d’une chanson triste dont l’écoute finit par chasser le sentiment de peine et nous rendre plus léger.

Extrait de Tous les vivants de Roman Muradov

L’un des fantômes de cette histoire trouve que l’éternité, « au début, ça rend chèvre, et puis on s’habitue, et au bout d’un moment on n’y fait plus attention ». Une œuvre originale et forte, qui témoigne une nouvelle fois de la singularité d’un auteur trop rare.

À lire également : "Révisons l'histoire de l'art avec Marcel Duchamp"

Retrouvez le travail de Roman Muradov en librairie, et dès à présent sur notre site les premières pages de ce récit qui sublime nos solitudes et nos dépressions, comme une chanson triste nous offre un remède à la tristesse :

 

Bonne lecture !

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