La rentrée des romans graphiques : Gentlemind

New York City, années 1940 : la folle aventure d’une danseuse de cabaret devenue patronne de presse, coécrite par le scénariste de Blacksad.

Par l'équipe Dargaud

Gentlemind

Elle, c’est Navit. Lui, c’est Arch. Elle est danseuse de revue, il est cartoonist. Dans le New York des années 1940, ils s’aiment, mais leur histoire va bientôt s’achever. Navit va devenir la favorite du magnat Horace Powell, puis sa seconde épouse, et enfin son héritière... contestée.

Gentlemind

Dans cet héritage, il y a Gentlemind, un magazine masculin en quasi-faillite. Dans cet univers macho et très « vieux garçon », Navit va faire merveille. Avec flair et autorité, la femme-objet va se muer en business woman redoutable.

Extrait de Gentlemind

Des années 1950 aux folles années 1970, on assiste à la mutation d’un pays en train de se réinventer, sur fond de conflit vietnamien  et d’évolution des mœurs, symbolisée par la naissance du magazine Rolling Stone.

Mais au fil de ces décennies, les ennuis s’accumulent. Les conflits d’ego entre journalistes, les tensions politiques et le retour d’Arch Parker, devenu peintre, mettent en péril le magazine et perturbent Navit.  De quoi l’amener à s’interroger sur le sens de toutes ces années passées  au service de Gentlemind

Navit est une femme forte et entreprenante qui tente de se faire une place au sein d’une société dominée par les hommes, dans une ville de New York qui fait et défait les modes, les carrières et les réputations.

Entre l’ambiance vintage qu’affectionne Juan Díaz Canales (Blacksad) et la touche féminine (et féministe) de la coscénariste Teresa Valero : Gentlemind est un parfait cocktail de grâce et de dureté.

Ce portrait de femme dans un monde d’hommes offre différents plaisirs de lecture, d’une success story à l’américaine à une histoire d'amour contrarié. Le dessin enjoué de Lapone entraîne le lecteur dans tourbillon, qui correspond à l’effervescence de l’époque. Beau et touchant.

Ouest France

Le graphisme original d’Antonio Lapone, influencé par des dessinateurs comme Yves Chaland ou Serge Clerc, ainsi que par les canons esthétiques des années 1950 et 1960, traduit l’évolution de style d’une société en plein bouleversement.

Dans ces pages d'une grande délicatesse, le rêve américain se conjugue au féminin.

Spectacles

Un récit profondément touchant, sur trois décennies, du rêve américain au féminin à retrouver en librairie. Découvrez avec nous les premières pages du diptyque Gentlemind :

 

Et pour accompagner votre lecture, retrouvez la playlist des auteurs de Gentlemind

Bonne lecture

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