Ovnis au Kenya

Par l'équipe Dargaud

Le démarrage en trombe de la série Kenya, qui s’inscrit dans l’univers fantastique des Mondes d’Aldébaran, a permis aux lecteurs de découvrir une histoire passionnante qui se déroulera en cinq volumes. À l’occasion de la parution du T.3 (Aberrations), les auteurs – Leo et Rodolphe – se sont entretenus et nous livrent ici quelques secrets de famille…










Leo à Rodolphe






Quelle est la différence pour toi entre écrire un scénario seul ou à deux…






Tout dépend du partenaire ! Écrire seul est pour moi une pratique déjà ancienne et qui me convient bien. Mais si comme pour nous sur Kenya, on se comprend à mi-mot, on gagne alors terriblement de temps et on est rudement plus efficace ! Et puis, dans des cas comme le nôtre, on peut passer de sacré bon moment ensemble, non ?


C’est toi qui as choisi l’époque où se situe Kenya. Pourquoi la fin des années 40, le juste après la guerre ?






Parce que ça te permettait de dessiner des hydravions et de grosses limousines rondes et de jolies jupes ! Tu ne t’en es pas plaint, je crois ? Ça permettait aussi d’asseoir notre récit dans une période très particulière, celle du début de la guerre froide… Une époque de tension, de mensonge, d’hystérie… Ce n’est pas un hasard s’il y a eu alors tant d’observations de soucoupes volantes.


Au fait, tu y crois toi, aux soucoupes ?






Quand je suis bien immergé dans une histoire, je crois à tout ce que je raconte ! Et puis, c’est bien connu : la nature imite l’art et la réalité cherche désespérément à rattraper la fiction !



Rodolphe à Leo






Tu fais en solo de superbes histoires : pourquoi vouloir travailler à deux sur Kenya ?






Dans Kenya, c’est toi qui fais le découpage et les dialogues. Cela me libère d’une grosse charge de travail et me permet de participer à la création d’un scénario avec moins d’efforts. C’est très commode ! Plus sérieusement, je trouve que travailler à deux est très enrichissant : on arrive à créer des histoires bien différentes de celles qu’on aurait faites seul. C’est très stimulant.


Qu’est-ce qui, selon toi, différencie Kenya de tes autres univers, Dexter London, et surtout Aldébaran et Bételgeuse ?






Bételgeuse et Aldébaran se passent dans le futur sur des planètes lointaines, Dexter London dans un monde inventé : ce sont des univers totalement imaginaires. Kenya lui, se passe dans une ambiance réelle, historique, même si nous inventons des “ faits ” bien délirants qui s’y seraient produits. Cela change tout. Quand j’ai besoin d’un véhicule dans Bételgeuse, je l’invente. Dans Kenya non : je passe des heures à chercher de la doc sur Internet pour pouvoir bien dessiner une maudite Dodge T214 modèle WC53 ! Dans Kenya aussi on trouve quelques bestioles singulières et dérangeantes !


Est-ce la “marque de fabrique” de Leo ?



Hum… je ne sais pas. Au départ j’avais proposé que, dans Kenya, les bêtes soient uniquement des animaux préhistoriques ayant réellement existé. C’est toi qui as inventé cette histoire de bêtes bizarroïdes… De toute façon, dans Bételgeuse, la plupart de bêtes étranges font plutôt partie du décor : dans Kenya, au contraire, leur présence est un aspect essentiel du mystère qu’essaie de comprendre miss Kathy…

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